Nicolas Sarkozyet Ségolène Royal semblent tout deux vouloir placer la question de la recherche et de l'innovation parmi leurs priorités, non seulement en terme de budget mais aussi en terme de réforme. François Bayrou n'est pas en reste, même s'il semble en retrait des deux autres en termes de propositions, alors que j'aurais pensé l'inverse il y a quelque temps.
Je suis tout d'abord bien content de cette évolution : indépendamment de la franchise ou non des candidats, j'ai l'impression que l'avenir de la recherche française fait maintenant bien plus partie du débat politique que lors des élections précédentes.
Ensuite, j'aurais tendance à croire ces trois candidats plutôt sincères sur ce point, car la question colle bien à ce que l'on peut comprendre de leurs lignes politiques générales, quoique floues qu'elles puissent être. Qu'ils soient sincères maintenant ne présagent en rien, bien sûr, que les promesses soient tenues après l'élection (délicieux paradoxe de la politique), je ne suis pas naïf. François Bayrou, plus modeste sur ses promesses budgétaires, moins révolutionnaire dans ses propositions de réforme, est plus crédible sur sa capacité à effectivement mettre en oeuvre ce qu'il dit. Tsss, François, combien de fois faudra-t-il te répéter que ce n'est pas comme ça qu'on gagne une élection... :-)
Je suis tout d'abord bien content de cette évolution : indépendamment de la franchise ou non des candidats, j'ai l'impression que l'avenir de la recherche française fait maintenant bien plus partie du débat politique que lors des élections précédentes.
Ensuite, j'aurais tendance à croire ces trois candidats plutôt sincères sur ce point, car la question colle bien à ce que l'on peut comprendre de leurs lignes politiques générales, quoique floues qu'elles puissent être. Qu'ils soient sincères maintenant ne présagent en rien, bien sûr, que les promesses soient tenues après l'élection (délicieux paradoxe de la politique), je ne suis pas naïf. François Bayrou, plus modeste sur ses promesses budgétaires, moins révolutionnaire dans ses propositions de réforme, est plus crédible sur sa capacité à effectivement mettre en oeuvre ce qu'il dit. Tsss, François, combien de fois faudra-t-il te répéter que ce n'est pas comme ça qu'on gagne une élection... :-)
3 commentaires:
Et apres tu vas me reprocher de faire de la politique ! :-)
Juste pour signaler qu'il est possible de reecouter (pendant 1 ou 2 semaines) les interventions de Monthubert et Saint-Josse sur france inter ce matin (19/01)
http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/septneuftrente/archives.php
sur Sarko et Royal : les promesses n'engagent que ceux qui les croient ! Et aucun des deux n'a daigne participer a l'universite d'ete de sauvons la recherche. Pour une adepte des debats participatifs, ca la fout mal. Quand au premier il peut promettre des milliards mais son parti vient de voter contre. Je veux bien croire au pere noel et a la rupture mais bon...
Pour continuer la discussion sur le rapport sur l'efficacite de la valorisation de la recherche et pourquoi tu es d'accord avec moi sur les blogs des autres et par sur le tien. En 2 mots : je me sens mieux, je prefere le systeme anglo-saxon au systeme francais. Mais ce dernier ne marhe pas si mal que la vulgate journalistique et liberale le laisse croire et je me mefie beaucoup de qui essaye de denigrer le systeme francais, dans quels but.
Durant les etats generaux, j'ai milite pour le financement par projet. Mais pas par projet oriente ! En Suisse, la propotion de projets blancs est de 80% du buget total, grosse difference avec l'ANR.
je sais bien que les promesses n'engagent que ceux qui les croient, et j'ai été très déçu de ne pas voir les deux "principaux" candidats à l'université d'été, effectivement.
Pour préciser mes "expectations" : je fais confiance à Nicolas Sarkozy pour réformer l'université s'il est élu, mais j'ai de gros doutes sur les moyens supplémentaires (comme tu le soulignes, sa famille politique n'a pas un historique tres favorable). Je fais confiance à Ségolène Royal pour des moyens supplémentaires, mais j'ai de gros doutes sur le volume de ces moyens (vrai priorité ou juste fonds excedentaires en cas d'embellie conjoncturelle) et sur sa capacité à mener des réformes (tout dépend si elle réussit à affirmer une ligne reformatrice face à l'influence de la "gauche de la gauche").
Dans les deux cas, je sens ces deux candidats tiraillés entre, d'un coté, une volonté affichée de réforme et de faire de la recherche une priorité, et, de l'autre coté, des tendances opposées, dans leurs mouvements politiques respectifs.
J'ai l'impression que François Bayrou a plus d'unité pour lui, ainsi qu'un programme plus réaliste, mais en meme temps son programme me parait assez modeste et peu ambitieux.
On parle toujours de reforme comme s'il n'y en avait qu'une possible. Perso, je me mefie plus que tout des remedes du Dr Sarkozy.
Encor eune fois, Monthubert aborde beaucoup de ces sujets dans son intervention matinale.
Moi je ferais beaucoup plus confiance a Bayrou qu'aux deux autres sur ce coup-la ! Mais c'est juste une question de feeling
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